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Cyril Beneche a lancé Mad Lab, une biscuiterie révolutionnaire qui s’engage pour une économie locale, circulaire et un impact environnemental réduit, tout en proposant des produits sains aux goûts rock and roll !

C’est l’histoire d’un géologue minier en Australie, reconverti dans la biscuiterie innovante en Belgique. « En 2012, il y a eu une crise du prix du minerai. J’ai dû me reconvertir et j’ai opté pour ce que j’aimais le plus après les cailloux : la pâtisserie ! »

Un jour ses potes lui demandent d’apporter du sucré pour une soirée, il vide alors ses fonds de tiroirs et improvise. « J’ai préparé des biscuits simples, en ajoutant du poivre rose, de la noisette et du romarin. » Un franc succès, commercialisé aujourd’hui sous le nom de Nice boys ! Eh oui, les produits Mad Lab portent des noms de chansons. On peut aussi croquer un Give it away (piment et basilic) ! « J’avais envie de m’amuser. J’adore avoir la main dans la pâte, mais lier la cuisine à la musique, c’est encore meilleur. »

« COMME UN COW-BOY »

Cyril lance sa gamme de biscuits pour proposer des gourmandises aux adultes. Quelque chose de plus complexe que les biscuits très sucrés, dont il trouve le gout intéressant. « J’avoue que je me suis lancé un peu comme un cow-boy. Mes 30 premiers kilos de biscuits, je les ai faits au rouler à pâtisserie et à l’emporte-pièce. C’était de la folie. J’ai vite dû remplacer le rouleau par un laminoir. »

Cyril intègre une cuisine partagée à Anderlecht, puis à Namur. Il y rencontre son associé David Moriamé, calé dans la vente, la communication et les circuits de distribution en Belgique. En juin, tous deux prennent leur quartiers à Bruxelles, au Be-Here, qui accueille des entreprises s’inscrivant dans les modèles de l’alimentation durable, de l’économie circulaire, des fonctionnalités, ou de l’économie sociale. « On dispose de 200m ², ce qui nous a permis d’installer nos machines, et d’engager notre premier employé. »

RECYCLAGE GOURMAND ET BIO

« On me demandait souvent du salé. Une petite brasserie m’avait donné de la drêche (résidu de l’orge qui sert à faire de la bière, ndlr) en me demandant si je pouvais en faire quelque chose. Je n’ai pas trouvé tout de suite, mais j’ai dégusté de l’orge malté en apéro au but Moeder Lambic. J’ai adoré et j’ai ressorti le sac de drèche pour créer des crackers. »

Passé en bio, Cyril utilise la drèche de la Brasserie du Renard. Un recyclage gourmand qui permet de ne pas ‘’bêtement’’ incinérer cette matière première riche en fibres et en protéines végétales.

Mad Lab porte une réflexion sur chacune de ses démarches comme nous l’explique David, l’associé de Cyril, « Notre packaging est certifié compostable, nous vendons nos produits en vrac, nous travaillons le plus possible avec des acteurs locaux et nous essayons d’utiliser un maximum des transports ‘’doux’’ pour nos produits (vélo,…) »

Depuis août, Mad Lab a été reconnu ‘’artisanat certifié ».

Source: Flair magazine

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